HERNIAIRE, adj. et subst. fém.
I. − Adj. Qui a rapport aux hernies. Anneau, bandage, ceinture, orifice, sac herniaire. L'accident majeur des hernies est (...) l'étranglement herniaire. Ce sont le plus souvent des hernies crurales chez la femme, ou inguinales chez l'homme qui en sont responsables (Quillet Méd.1965, p. 162).− Emploi subst., p. métaph. En somme, il n'a fouillé que des dessous de nombril et banalement divagué dès qu'il s'approchait des aines; c'est un herniaire de sentiments, un bandagiste d'âme et voilà tout! (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 6).
II. − Subst. fém. Plante dicotylédone vivace à feuilles petites, oblongues ou ovales, rétrécies vers la base et à fleurs verdâtres en paquets, employée autrefois pour traiter les hernies. Synon. herniole (s.v. hernie).Prendre des racines de herniaire (...). Faire (...) des cataplasmes (...) et les appliquer sur la rupture après avoir réduit l'hernie (Duq.Plantes1974).
Prononc. et Orth. : [ε
ʀnjε:ʀ] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1611 subst. fém. « herniole » (Cotgr.); 2. a) 1704 adj. chirurgien herniaire (Trév.); b) 1752 « relatif aux hernies » (ibid.). Dér. de hernie*; suff. -aire*. Fréq. abs. littér. : 10.