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En partic. 1. a) [Sur la peau] Marques visibles comparables aux veines du marbre. Sa belle figure oblongue, encadrée de favoris trop noirs, hélas! offrait une carnation animée par les marbrures qui signalent les tempéraments sanguins (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 43).Une petite femme vêtue en ouvrière, à l'œil exalté, ayant sur la joue une marbrure enflée (Maupass.,Contes et nouv.,t. 1, Dimanches bourg. Paris, 1880, p. 333).
b) ,,Disposition de différentes couleurs que l'on remarque sur le plumage de certains oiseaux`` (Ac. 1878-1935). Une marbrure jaune et grise (Ac. 1878-1935).
2. INDUSTR. ALIM. Le grand avantage du malaxeur vertical est de (...) ne laisser aucune marbrure dans la masse [de beurre] (Pouriau, Laiterie, 1895, p. 389).[Les fromages] faits avec du lait de vache (...) ou avec du lait de chèvre (roquefort, dont les marbrures sont produites par le penicillium glaucum) (Macaigne, Précis hyg., 1911, p. 244).Les animaux de première qualité ont les muscles épais, leur chair est ferme et dense, de couleur franche, avec de larges marbrures et un fin persillé de matières grasses (R. Lalanne, Alim. hum.,1942, p. 71).