1. Type de relations maternelles et psychologiques privilégiées entre mère et enfant, favorisant le développement normal de ce dernier. (Dict. xxes.). − Période pendant laquelle une mère élève son ou ses enfants. Actuellement, seules quelques jeunes femmes de milieux favorisés mettent à profit leur temps de maternage pour parfaire leur formation ou réorienter leurs connaissances (Ch. Collange,Je veux rentrer à la maison, Paris, Grasset, 1980, p.110).
− P. anal. Relation entre deux personnes dont l'une adopte, vis-à-vis de l'autre, un comportement maternel. Expression utilisée par J. Badoual in le Rôle du père dans le maternage à la période néo-natale, Conseil supérieur de l'information sexuelle dans la régulation des naissances et de l'éducation familiale, Paris, 17 octobre 1977 (B. This,Le Père: acte de naissance, Paris, éd. du Seuil, 1980, p.34).
2. En partic. ,,Mise en oeuvre des moyens propres à assurer le développement d'enfants de zéro à trois ans, dans le cadre d'une collectivité`` (CILF, févr. 1974): 2. ... les travaux sur les différents modes de maternage (kibboutz, famille africaine, etc.) sont d'un grand intérêt théorique et pratique dans leur confrontation avec celui de la famille occidentale nucléaire classique, considérée comme une entité abstraite.
Vers l'Éducation nouvelle, 1erfévr. 1974, no279, p.35.