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En partic. ♦ Action d'occulter (une source lumineuse) à l'aide d'un dispositif; résultat de cette action. Occultation d'un signal de chemin de fer. On obtient les occultations [des phares], soit en faisant passer un écran devant un feu fixe, soit par extinction en veilleuse de la source lumineuse (A.-B. Duval, Hébrard, Nav. aér.,1928, p.82).Il va sans dire que l'obturateur du projecteur sera à simple pale sans occultation intermédiaire (Ciné Amateur,nov. 1936).
♦ [Notamment en Belgique] Pendant la deuxième guerre mondiale, camouflage des lumières pendant la nuit. L'occultation est obligatoire chaque jour de la tombée de la nuit jusqu'au lever du jour (L'OEuvre,17 févr. 1941).
♦ MAR. Feu à occultation(s). ,,Feu qui présente des périodes de lumière plus longues que les périodes d'obscurité`` (Sizaire Marine 1972). Anton. feu à éclats*.La portée des phares à éclats est (...) supérieure à celle des phares à occultations (A.-B. Duval, Hébrard, Nav. aér.,1928, p.82).
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Occultations (au plur.). ,,Périodes d'obscurité d'un feu dont les périodes de lumière sont nettement plus longues`` (Sizaire, op. cit.): 3. ... dans la nuit épaisse, l'Étoile-des-mers filait toujours ses vingt-huit noeuds. −Nous risquons de dépasser le feu et serons peut-être obligés de changer de route sans le voir. (...) il y eut une éclaircie et Clear montra sa lueur à 30 degrés. On ne pouvait pas se tromper. Tous deux, ils comptèrent les éclats et les occultations...
Peisson,Parti Liverpool,1932, p.58.