PIERRERIES, subst. fém. plur.
ORFÈVR. Ensemble des pierres fines et précieuses travaillées et utilisées comme ornement. Chargé, constellé, incrusté, garni, orné de pierreries. Charles d'Este dominait les assistants, disparaissait sous plus de vingt millions de pierreries de toutes sortes, diamants, rubis, monstrueuses turquoises, émeraudes de la grosseur d'une prune de la reine-Claude (Bourges, Crépusc. dieux,1884, p.156).L'impératrice Marie-Louise porte les cheveux relevés en touffe bouclée (...). Coiffure légère alourdie par un haut et massif diadème en pierreries (Stéphane, Art coiff. fém.,1932, p.164).− P. métaph. Les faucheurs abordent le pré «derrière le soleil», tout de suite après lui, quand la rosée roule encore ses pierreries (Pesquidoux, Chez nous,1923, p.74).
Prononc. et Orth.: [pjε
rri]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1269-78 perreries (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 9250); 1328 pierrerie (Mahaut d'Artois, éd. J.-M. Richard, p.210, note 3). Dér. de pierre*; suff. -erie(s)*. Fréq. abs. littér.: 439. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 637, b) 904; xxes.: a) 826, b) 340.