DÉR. 1. Pinaillage, subst. masc.,péj., fam. Action de pinailler; résultat de cette action. Le ton de la campagne [présidentielle de J. Chaban Delmas]?: «Simple. Pas trop de chiffres et de pinaillage quant au P.N.B. [produit national brut]» (Le Nouvel Observateur,13 avr. 1974, p.30, col. 3).− [pinɑja:ʒ], [-na-]. − 1resattest. 1934 (d'apr. R. Arveiller, loc. cit.), 1970 (Rob. Suppl.); de pinailler, suff. -age*.
2. Pinaillerie, subst. fém.,péj., fam. Fait de pinailler; p. méton., souvent au plur. Manifestations d'un goût pour les complications; discussions stériles. Synon. chicanerie, chinoiserie, pinaillage.Les pinailleries l'irritent (Le Point,26 nov. 1973ds Gilb. 1980).− [pinajʀi]. − 1reattest. 1973 id.; de pinailler, suff. -erie*.
3. Pinailleur, -euse, adj. et subst.,péj., fam. (Personne) qui a le souci exagéré du détail. Synon. chicaneur, chicanier, tatillon.Des pinailleurs (...) ou des enc... de mouches (Ch. Bruneauin Les Étoiles,4 sept., av. 1945,in Pages fr., no6, p. 58 ds Quem. DDL t.12, s.v. maquisard).C'était un bon employé, (...) un peu pinailleur peut-être, procédurier, chercheur de raisons (J. Hougron, La Gueule pleine de dents,Paris, 1970, p. 75).− [pinɑjoe:ʀ], [-na-], fém. [-ø:z]. − 1resattest. 1934 (d'apr. R. Arveiller, loc. cit.), 1953 (Sandry, Carrère, Dict. arg. mod.); de pinailler, suff. -eur2*.