PRONATION, subst. fém.
MÉD., PHYSIOL. ,,Position de l'avant-bras et de la main quand celle-ci dirige sa face dorsale en avant, le pouce orienté vers le milieu du corps, ou quand elle repose sur un plan horizontal par sa face palmaire`` (Man.-Man. Méd. 1980). Anton. supination.Au cours du syndrome thalamique, la main est déformée en pronation et flexion forcée; les phalanges des doigts sont soit étendues, soit fléchies comme celles du violoniste (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p.584).♦ Mouvement de pronation. Mouvement de rotation de la main de l'avant-bras de dehors en dedans. Les os de l'avant-bras se portent l'un au-dessus de l'autre, et entraînent la main dans leur mouvement, de manière à ce que la paume regarde le ciel ou la terre: c'est ce qu'on appelle mouvemens de supination et de pronation (Cuvier, Anat. comp., t.1, 1805, p.297).Le nerf médian participe à la flexion de la main et des doigts, aux mouvements de pronation, et surtout aux mouvements d'opposition du pouce (Quillet Méd.1965, p.368).
−
SPORTS ♦ ESCR. Position de la main, ongles vers le bas, qui correspond à chacune des quatre lignes tierce, seconde, quinte, prime. De la position «en garde», l'arme pointe sur quatre lignes. Haute gauche: dedans; haute droite: dessus; basse gauche: dessous; basse droite: dehors, selon que la main se présente en pronation ou en supination (Jeux et sports, 1967, p.1434).
♦ GYMN. Position de la main tournée vers le bas pour effectuer une prise notamment à l'épaule. Épaulé et jeté. Premier temps: épaulé. Mains en pronation. La barre doit, en un seul temps, monter à la hauteur des épaules. L'athlète peut fléchir sur ses jambes ou se fendre. Deuxième temps: jeté (Jeux et sports, 1967, p.1289).
Prononc. et Orth.: [pʀ
ɔnasjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1639 (Théophile Gelée, Anat. françoise..., Paris, A. Soubron, p.237: la pronation et la supination de la main). Dér. du part. passé du b. lat. pronare, v. pronateur. Fréq. abs. littér.: 10.