QUADRIENNAL, -ALE, -AUX, adj.
A. − Dont la durée est de quatre ans. [Le] plan de développement économique et social établi, sous l'autorité du commissaire général au plan, dans une perspective quadriennale (Amén. terr., 1964, p. 24).
B. − Qui se produit tous les quatre ans. Olympie ne les accueillait pas à ses grands jeux quadriennaux. Mais la ville sacrée recevait tous les cinq ans des jeunes sportives disputant une épreuve de course à pied dans le cadre des jeux héréens, véritables jeux féminins (Jeux et sports, 1967, p. 1292).Cette vaste friche, en partie marécageuse, devint en quelques années un domaine productif par le marnage, la culture des raves, la rotation quadriennale (fourrage, blé, orge ou avoine) (Lesourd, Gérard, Hist. écon., 1968, p. 195).
Prononc. et Orth.: [kwadʀijenal], [-εn(n)al], [ka-]; plur. masc. [-o]. Littré [ka-]; Warn. 1968 [kwa-]; Barbeau-Rodhe 1930, Lar. Lang. fr., Martinet-Walter 1973, Rob. 1985 [k(w)a-]. V. quadri-. Ac. 1694-1762: -tri- (sous l'infl. de quatre); dep. 1798: -dri-, -tri-; id. ds Littré; DG: -dri- ,,et moins bien -tri-``; Rob., Lar. Lang. fr.: -dri-. Étymol. et Hist. 1. 1652, 31 déc. adj. « qui exerce, qui s'exerce, qui a lieu tous les quatre ans » offices de greffiers quatriennaux (Edit ds Isambert, Rec. gén. anc. lois fr., t. 17, p. 307); 1690 adj. officier quadriennal; exercice quadriennal; subst. un quadriennal [en parlant d'un office] (Fur.); 1718 les quatriennaux [en parlant des offices et des officiers] (Ac.); 2. 1869 « qui dure quatre ans » assolement quatriennal (Littré). Empr. au lat. médiév.quadriennalis « de tous les quatre ans » (ca 1330 ds Latham), formé sur triennalis, v. triennal; quatriennal, sous l'infl. de quatre*.