DÉR. Ripoliner, verbe trans.Peindre quelque chose au ripolin. Mademoiselle y a fait mettre des rideaux à fleurs roses et du linoléum par terre, ma chère, et une peau de chèvre, et on a ripoliné le lit en blanc (Colette,Cl. école, 1900, p. 135).Empl. pronom., p. anal. (d'aspect). Toutes les huîtres s'ouvraient au fond des eaux et se ripolinaient de nacre (Giraudoux,Suzanne, 1921, p. 136).Au fig., en empl. part. passé adj. Ripoliné, le référendum n'a plus rien de gaullien. Désormais, il prend son inspiration en Suisse (Le Point, 18 avr. 1981, p. 48, col. 3).− [ʀipɔline]. − 1reattest. 1900 « peindre au ripolin » (Colette, loc. cit.); de ripolin, dés. -er.