RÔTISSERIE, subst. fém.
A. − Boutique du rôtisseur où l'on vend et déguste des viandes rôties à la broche ou au gril. La rôtisserie de la Reine Pédauque. Quenu ne quitta plus la rôtisserie. (...) il s'installait au fond de la boutique, ravi des quatre broches gigantesques qui tournaient avec un bruit doux, devant les hautes flammes claires (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 643).
B. − Restaurant spécialisé où l'on prépare les viandes rôties dans la salle de restauration. Cette rôtisserie des Cordeliers recèle quelques petits trésors dignes d'un intérêt; (...) vous aurez le plaisir d'assister aux préparatifs minutieux près du Grill visible au fond de la salle de restaurant derrière son pare-étincelles de verre (« Le Petit futé » à Nancy, Guide 1979, Nancy, 1978, p. 87).
Prononc. et Orth.: [ʀotisʀi], [-ɔ-]. V. rôtir. Ac. 1694, 1718: rostisserie; 1740, 1762: -ô-; 1798: -o-; dep. 1835: -ô-. Étymol. et Hist. 1. Ca 1465 « pièce voisine de la cuisine, spécialement affectéee à la préparation des viandes rôties » (Jean Le Fèvre de Saint-Rémy, Chronique, éd. Fr. Morand, t. 2, p. 160); 2. ca 1500 « boutique de rôtisseur » (Repues franches, I ds Gdf. Compl.); 3. 1935 « restaurant où l'on prépare et sert des viandes rôties » (Ac.). Dér. de rôtir*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 19.