a) [Les modalités de l'action sont exprimées par le cont.; l'obj. en est gén. une réalité abstr.] Scinder qqc.C'était certainement lui [Metternich] qui avait cherché à scinder la question de l'Orient en mettant de côté ce qui concernait les Grecs et en insistant pour qu'on ne s'occupât d'abord que des griefs particuliers de la Russie (Chateaubr.,Corresp., t. 5, 1823, p. 76).Vouloir scinder un tel système, prendre une partie et rejeter l'autre, prescrire ici les règles fixes et les présomptions légales afin de concilier au jugement un caractère de moralité, établir là des règles fixes afin de proscrire l'arbitraire, est une prétention chimérique (Cournot,Fond. connaiss., 1851, p. 425).V.
scission A 2 c ex. de
Jur. 1985.
♦ [Avec compl. d'agent] V. dérive ex. 2.
− Empl. pronom. Le groupe se scinda. Deux hommes partirent vers la droite, Menin, au hasard (Van der Meersch,Empreinte dieu, 1936, p. 65).La division est dite indirecte lorsque le noyau se scinde après apparition des chromosomes (Husson, Graf,Biol. gén., 1965, p. 91).
− Empl. pronom. passif. M. Guizot n'est pas de ces hommes qui se scindent, et desquels on puisse dire: Je parlerai de l'historien, du littérateur, sans toucher au politique. Non, il faut le reconnaître à son honneur (...) il est un (Sainte-Beuve,Caus. lundi, t. 1, 1850, p. 312).