TRANSDUCTEUR, -TRICE, adj. et subst. masc.
I. − Adj., GÉNÉT. Qui opère la transduction. Il importe pour pouvoir étudier un gène de l'isoler et de l'amplifier, c'est-à-dire de réaliser cette fois le clonage d'un gène et non pas d'une cellule entière (...). Les bactériophages transducteurs répondent dans une certaine mesure à cette préoccupation (Encyclop. univ. Suppl.1980, p. 647).
II. − Subst. masc., TECHNOL. Dispositif ou élément d'une chaîne de communication (mécanique, électrique, etc.) recevant un message sous une certaine forme et le transformant en une autre (d'apr. Commun. 1971). Deux groupes d'appareils reliés entre eux, les transducteurs (...) transforment: − l'un, au départ, le son en courant électrique, c'est le microphone; − l'autre, à l'arrivée, le courant électrique en son, c'est l'écouteur ou le haut-parleur (Matras, Radiodiff. et télév., 1958, p. 10).− TRAD. AUTOM. La description du journalisme inclut une présentation des règles pour définir les grammaires et les lexiques de chaque niveau ainsi qu'une présentation des transducteurs permettant de passer d'un niveau à un autre (L. Danlos, O. Laurens, Présentation du projet EUROTRA et des grammaires d'Eurotra-France, Paris, Talana-Lish, 1991, p. 7).
Prononc.: [tʀ
ɑ
̃sdyktœ:ʀ], [tʀ
ɑ
̃z-], fém. [-tʀis]. Étymol. et Hist. 1. 1943 subst. techn. (Military Dictionary, 733, U.S. Government Printing Office ds Quem. DDL t. 21); 2. 1972 adj. (Méd. Biol. t. 3). Formé sur le rad. du supin du lat. transducere, forme étymologique de traducere « conduite au-delà, faire passer »; au sens 1 prob. pour trad. l'angl. transducer (1924 ds NED Suppl.2); suff. -eur2*.