VÉRIN, subst. masc.
A. − TECHNOL. Appareil formé de deux vis ou d'une vis double, mue par un écrou, servant au levage de gros fardeaux et à de multiples manutentions en atelier (réglage, calage, mise en place, etc.). L'outil est, dans ce cas, soulevé par une pression de bas en haut produite par des vérins (Chartrou, Pétroles natur. et artif., 1931, p. 53).♦ Vérin à chariot. Vérin dont le bâti peut se déplacer horizontalement (d'apr. Moirant Bois 1986).
♦ Vérin à double effet. ,,Vérin capable de fonctionner en va-et-vient`` (Constr. métall. 1975).
♦ Vérin à bride, vérin à tourillon. ,,Vérin terminé par une bride ou par un tourillon`` (Peyroux Techn. Métiers 1985).
♦ Vérin de calage. ,,Vérin utilisé principalement pour caler les pièces brutes au moment de leur traçage`` (Peyroux Techn. Métiers 1985).
♦ Vérin de direction. ,,Vérin terminé par une rotule`` (Peyroux Techn. Métiers 1985).
♦ Vérin électrique. ,,Vérin commandé par un moteur triphasé incorporé`` (Peyroux Techn. Métiers 1985).
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MÉCAN. DES FLUIDES ♦ Vérin hydraulique. ,,Vérin utilisant la pression d'un fluide (eau, huile) sur un piston, provoquée par une pompe mécanique ou à main`` (Peyroux Techn. Métiers 1985). Chaque fond est introduit dans l'étuve sur un chariot à vérin hydraulique, qui l'élève tout d'abord et vient ensuite le déposer sur les banquettes latérales disposées à cet effet (Barnerias, Aciéries, 1934, p. 212).
♦ Vérin pneumatique. ,,Vérin utilisant l'air comprimé comme fluide sous pression`` (Peyroux Techn. Métiers 1985).
♦ Vérin télescopique. ,,Vérin dont la course résultante est la somme des déplacements de plusieurs tubes emboîtés les uns dans les autres et faisant tour à tour office de pistons`` (Industries 1986).
B. − P. anal., GÉOL. Banc à vérins. ,,Banc de pierre du calcaire grossier, caractérisé par des fossiles ayant la forme d'une vis ou d'un vérin`` (Noël 1968).
REM. Vérin-bloc, subst. masc.,archit. ,,Nouvelle méthode de construction d'immeubles où l'on commence par le toit (...) à l'aide de vérins hydrauliques dont la puissance est de 220 tonnes`` (Neyron 1970).
Prononc. et Orth.: [veʀ
ε
̃]. Ac. 1762, 1778: verin; dep. 1798: vérin. Étymol. et Hist. 1. 1389 « grosse vis en bois pour le pressoir » (doc. 3 mars ds G. Espinas, La Vie urbaine de Douai, t. 4, p. 636: un verin à presser); 2. 1463 verrin désigne un appareil de levage (Compte d'ouvrages, 21 mai-20 août, 6eSomme de mises, A. Tournai ds Gdf. Compl.). Masc. tiré du lat. veruīna « sorte de longue javeline » (à l'orig. du prov. veruna « vrille » et, avec infl. du lat. verres « verrat » p. métaph. sexuelle, de l'ital. verrina « machine à forer »), dér. de vĕru « broche; dard, petite pique ». Voir FEW t. 14, pp. 328b-329. Bbg. Dossiers terminol. Néol. Marche. 1982, no33, pp. 94-96, 135-136, 139, 142, 156, 183.